A Lyon, c’est canicule. Alors samedi nous avons piqué une tête au lac d’Aiguebelette. Et ce dimanche, nous repartons pour une randonnée vertige en Chartreuse – Vercors:
La Grande sangle du Baconnet a retenu mon attention dans le topo, le passage de la gorge qui est présenté semble remarquablement aérien et impressionnant.
Nous errons un peu au départ de la randonnée, à la recherche du départ dans Chauplane, puis pour trouver le chemin qui mène au départ de la sangle. Nous faisons un détour par la crête et profitons d’une vue magnifique où apparaît le Mont Aiguille.
Dès le chemin récupéré dans la forêt, nous longerons maintenant la sangle tout du long. Quelques passages sont suffisamment exposés pour mériter un encordement et les spits en place sont les bienvenus.
Nous arrivons sur le clou du spectacle : la gorge du Baconnet. Le passage est large d’un à deux pas. A gauche un mur, et à droite un précipice.
Je cherche les spits annoncés dans le topo, et trouve une cheville mais la plaquette est manquante ! Je m’avance dans le passage, assuré sur un “relai” qu’il sera préférable de ne pas tester, et trouve les deux points suivants, auxquels il manque également les plaquettes.
Sans capacité de poser de vrais points d’assurage ni une longueur de corde suffisante, nous rebroussons chemin pour aller trouver un échappatoire qui nous permet de passer au dessus de la gorge.
Depuis notre chemin improvisé, nous apercevons derrière nous la gorge.
Nous trouvons la crête et basculons sur l’autre versant.
Nous rejoignons le départ tandis que l’orage s’installe progressivement.
Notre parcours
Avec tous nos errements …
- Distance (km) : 14
- Dénivelé (m) : +800 -800
- Altitudes (m) : mini 1243 , maxi 1804
- Horaires : durée 7h (pauses comprises)
Qu’il est majestueux ce Mont Aiguille! on ne s’en lasse pas! on a bien crapahuté pour trouver le départ, mais au final très belle vire vertigineuse; petite déception au niveau des spits démontés, on ne pourra pas passer au dessus des gorges impressionnantes…mais très belle journée!
La photo “Le chemin à l’entrée de la gorge du Baconnet” me donne des frissons !