22 January 2016

Cascade à Ceillac, 2016

Nous avions annulé la précédente sortie, les températures étant bien trop hautes, mais cette fois-ci la glace semble être là. Il s’agira donc là de ma première sortie officielle du CAF IDF cette année.

Nous sommes 3 encadrants plus Nicolas C. qui nous a directement rejoint depuis Lyon. Au total, 6 participants dont Frédéric B. qui nous rejoindra directement samedi matin sur place.

Le départ est tardif, puisque notre voiture est au complet et part de Boulogne-Billancourt  a 18h15. Donc c’est tout naturellement que nous arrivons sur l’Argentier la Bessée, au gîte du  Moulin Papillon, pour un coucher tardif à 3h.

J1 : Les formes du chaos

Nous sommes tous d’avis de commencer la journée par .. dormir un peu. Ceillac et ses cascade en bord de route est du coup une bonne option pour cette première journée. Et puisque un certain nombre d’entre nous n’ont jamais fait cette cascade, et que moi-même c’était il y a bien longtemps, nous profitons du fait que nous soyons un vendredi pour aller sur LA classique du secteur.

L’approche se fait en 5 minutes, et nous voilà au pied de la voie à 3 cordées : 1 x 3 et 3 x 2. Attila et moi partons en deuxième position, j’assurerai le rôle de premier de cordée.

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La cascade est suffisamment formée pour être praticable, pour autant j’ai le souvenir de ma dernière venue il y a près de dix ans et de passages nettement plus fournis.

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A l’avant dernière longueur, j’hésite devant la finesse du passage étroit, la glace laisse nettement apparaître l’eau qui coule à flot dessous. Je me lance, délicatement et cela passe sans souci. Les autres cordées, avant et après nous contournent toutes.

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Nous arrivons devant la dernière longueur, où là encore nous sommes seuls à passer. Nous partons dans la verticale du mu de gauche. Je sens que c’est le début de saison et que je manque encore de poigne et bras.

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La descente s’effectue à pied depuis le haut de cascades, nous rentrons juste à la tombée de la nuit. Il faut dire que nous n’avons pas commencé très tôt.

Ce vendredi soir, nous sommes peu nombreux au gîte du Moulin Papillon, et Bénédicte peut alors exprimer tous ses talents culinaires, et elle se débrouille ma foi fort bien !

J2 : Les nains des ravines

Le départ est tardif, nous devons nous synchroniser sur le train de Frédéric, qui a malheureusement du retard. Tous les groupes partent pour la vallée du Fournel.

Une cordée de trois part dans la voie “Les nains des Ravines”, tandis que les autres cordées partent dans le vallon, en exploration à la recherche d’autres voies praticables. Et reviennent bredouillent car peu de lignes sont formées, et celles qui le sont s’avèrent soit trop dures pour nous ou bien trop exposées aux avalanches d’après nous.

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Alors après près de deux heures de marche, nous faisons demi tour et revenons rejoindre la première cordée.

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Avec un départ tardif et non aller-retour dans la vallée, il est déjà bien tard et nous savons que nous ne ferons que les premières longueurs.

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Nous faisons demi-tour après deux longueurs, a priori les plus intéressantes d’ailleurs, et arrivons à être au pied de la cascade juste avant la tombée de la nuit.

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J3 : Champ Pelbaud

Pour cette dernière journée, et puisque nous souhaitons entamer tôt notre retour sur Paris, nous sélectionnons finalement, après de longues discussions, un secteur très proche du gîte. Nous devions nous répartir sur deux cascades mais toutes les cordées finissent au même endroit.

Nous partons à pied directement depuis le gîte et l’approche n’est possible qu’accompagné de gens connaissants le chemin: au beau milieu d’un chemin, nous bifurquons et partons dans la pente et en pleine forêt. La cascade se déroule entièrement dans les bois, et se constitue de multiples ressauts.

Sur cette troisième journée, deux de nos grimpeurs participants ont manifesté l’envie d’essayer de grimper en tête, leur niveau d’expérience et leur aisance nous semblent en accord avec cela.

Attila et moi formons une cordée, et je serai en second afin de permettre à Attila de débuter en tête, et par la même occasion je pourrai vérifier l’autre premier de cordée qui nous suivra.

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Nous sommes nombreux à s’être engagés ce jour là ici, et jusqu’à notre descente les cordées viendront s’empiler dans la cascade. Toute la cascade est dans le même axe et les chutes de glace sont rapidement dangereuses pour les suivants.

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La cascade comporte deux ressauts raides, le premier est très humide.

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Notre cordée arrive au dernier ressaut, qu’Attila aborde par sa partie la moins raide à gauche.

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Arrivés au sommet, nous entamons des rappels, en marchant ‘sur des oeufs’ et le plus désaxés possible pour ne pas toucher les suivants. Un chemin de descente est possible depuis le sommet, mais nous ne le savions pas et avions laissé nos sacs au pied de la cascade. Alors nous en profitons pour attraper et ramener les sacs des autres.

Nous rentrons rapidement au gîte et après un rapide change nous rentrons pour Paris a 14h45, un horaire bien tenu.

Plan de situation

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