12 May 2017

Escalade à l’Eissadon et Morgiou

Georges et moi avions l’envie et surtout l’espoir de pouvoir faire de la goulotte dans le massif du Mont Blanc en ce mois de mai. Mais la glace ne s’est malheureusement pas formée, alors nous avons abandonné l’idée de sortir les piolets traction. Et la météo est devenue très mauvaise sur la quasi totalité de la France alors la semaine du départ nous décidons de détourner sur le seul coin où il ne devrait pas pleuvoir : les Calanques de Marseille. L’équipe est composée de Georges S., Alexandre V., Thomas H et moi.

Vendredi

Georges habite à Lyon et doit nous rejoindre directement sur place, mais manque de bol il doit assister à réunion professionnelle sur Paris le jour du départ. Alors nous prévoyons le trajet le vendredi matin, les premiers billets que nous obtenons nous font arriver à .. 14h.

Avec une arrivée aussi tardive nos options sont limitées, alors nous optons pour un site proche que nous connaissons, dans la calanque de Morgiou, qui s’accède via l’université à Luminy. Nous allons vers le col de Sugiton, au secteur  appelé Crêt Saint Michel et enchaînons quelques longueurs pour se mettre en jambe.

De retour au camping, et pendant que tout le monde dors, nous allumons les réchauds et cuisinons semoule à l’eau froide en entrée et raviolis cuites dans leur conserve, sur la terre entre les tentes. Il est tard et l’heure de réveil précoce, je file direct dans mon sac.

Plan de situation

Samedi

Nous sommes venus pour faire du Terrain d’Aventure, et initialement je pensais prendre ma ‘revanche’ sur le secteur de Castelviel, cf. épisodes précédents. Mais c’est finalement l’autre grand secteur de TA que nous choisissons, et  notre objectif de la journée est la voie de Gasquet dans la face SW dans le cirque du Devenson.

Nous prévoyons un levé relativement tôt, mais en fait pas tant que cela et pas assez, et il faut 1h30 au groupe pour partir. L’approche ne s’avère pas si triviale en suivant le topo qui n’est pas parfait sur ce point.

Quand nous arrivons sur site au pied de la voie, il est déjà 11h37 et il y a déjà 6 personnes descendus dans les voies de rappel et un autre groupe de 8 personnes dont la plupart débutantes qui sont engagées. Sachant qu’il y a trois longueurs de rappel, nous estimons qu’il serait suicidaire d’y aller à leur suite.Les parois du cirque du Devenson sont vraiment impressionnantes, il est sûr que je reviendrais grimper là une prochaine fois.

Nous sortons le topo pour trouver un plan B et décidons d’aller dans un secteur proche, l’Eissadon. Bonne pioche, il y a bien un groupe là-bas mais avec beaucoup d’avance si bien que nous ne les croiserons jamais. La voie est partiellement équipée, et propose une grimpe sur un éperon offrant parfois de belles vues sur les alentours.

Le topo indique une descente au pied de la voie avec des rappels, mais cela s’avère en fait inutile et nous atteignons la crique à pied.

Mon niveau de grimpe étant très faible en ce moment, je fais cordée avec Alexandre et lui laisse la tête sur toutes les sections les plus difficiles de la voie. Lui se promène et moi je m’accroche. Nous sortons de la voie à 16h45 et optimisons un peu notre chemin au retour et profitons de la vue le long des falaises du Devenson et au pied de Cap Gros.

Notre parcours

  • Distance (km) :
  • Dénivelé (m) :
  • Horaires :

De manière assez contrastée avec la veille, une fois la douche prise nous allons nous encanailler en ville ce soir, et nos bières avalées nous posons nos fesses sur les chaises d’un bon restaurant.

Dimanche

Notre retour en train étant à 19h à Aix en Provence, nous prévoyons d’assurer le coup et préférons limiter la marche d’approche et allons faire des grandes voies à la Paroi Noire au Crête St Michel.

Je fais cordée avec Thomas, et lui laisse la tête sur la (quasi) totalité des longueurs.

L’approche

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